Création de propositions
Créer, améliorer et parrainer des propositions dans un environnement respectueux et bilingue. Développer les propositions dans « la serre », pour les promouvoir dans « l'atelier », afin qu'elles deviennent des politiques officielles du PVC.
Modifier la loi sur la tarification de la pollution par les gaz à effet de serre afin d'y inclure les émissions de l'agriculture animale, qui est le premier ou le deuxième plus grand émetteur.
- Texte de la proposition
- Le GPC soutient la révision de la loi sur la tarification de la pollution par les gaz à effet de serre afin d'inclure toutes les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'industrie de l'agriculture animale.
- Type de proposition
- Politique publique que le parti représenterait
- Objectif / Bénéfice
- L'agriculture animale est le plus grand ou le deuxième plus grand émetteur de carbone au monde, toutes industries confondues. Le GIEC a estimé à 14,5 % la contribution de l'élevage aux émissions mondiales. Cependant, des études utilisant des mesures descendantes plutôt que des approches ascendantes incluant l'utilisation des terres et la déforestation ont montré que le chiffre était plus proche de 37 % de toutes les émissions mondiales de GES provenant de l'agriculture animale. Modifier la loi sur la tarification de la pollution par les gaz à effet de serre pour y inclure les émissions de l'agriculture animale enverrait un signal de prix clair à cette industrie très polluante et aiderait le Canada à atteindre beaucoup plus rapidement des émissions nettes nulles.
- Si votre proposition remplace une ou plusieurs politiques existantes, laquelle remplace-t-elle ?
- Ajouter à la politique actuelle de GPC.
- Listez toutes les preuves à l'appui de votre proposition
- 1. Les émissions de l'agriculture animale sont chroniquement sous-estimées. Le GIEC parle de 14,5 %, mais cette étude approfondie montre que le chiffre est plus proche de 37 %. https://sentientmedia.org/the-climate-crisis-secret/ 2. "Vous voulez réduire l'empreinte carbone de votre alimentation ? Concentrez-vous sur ce que vous mangez, pas sur le fait que votre nourriture soit locale", Our World in Data. https://ourworldindata.org/food-choice-vs-eating-local 3. Changement climatique : "Le véganisme mondial est désormais un impératif de survie", selon un expert du GIEC https://www.rnz.co.nz/news/national/468715/climate-change-global-veganisation-is-now-a-survival-imperative-ipcc-expert-reviewer 4. Interactif : Quel est l'impact sur le climat de la consommation de viande et de produits laitiers ? https://interactive.carbonbrief.org/what-is-the-climate-impact-of-eating-meat-and-dairy/ 5. La viande et les produits laitiers fournissent seulement 18 % des calories et 37 % des protéines, utilisent la grande majorité - 83 % - des terres agricoles et produisent 60 % des émissions directes de gaz à effet de serre de l'agriculture. https://www.science.org/doi/10.1126/science.aaq0216
- Cette proposition affecte-t-elle un groupe particulier et quels efforts ont été déployés pour consulter ce ou ces groupes ?
- N/A
- Compétence : Cette proposition relève-t-elle de la compétence fédérale ?
- Oui
- Veuillez indiquer la langue dans laquelle la proposition est soumise.
- English
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Gordon, merci beaucoup d'avoir posé toutes ces questions ! Vous avez soulevé de très bons points.
Je pense que j'aurais dû ajouter une mesure appropriée des émissions de gaz à effet de serre des exploitations d'agriculture animale, car elles sont généralement très sous-estimées. La façon la plus simple de corriger cela serait la spectrométrie par survol plutôt que des calculs basés sur des estimations (comme c'est le cas actuellement).
En raison de cette mauvaise mesure, l'agriculture animale ne recevrait pas autant de signaux de prix qu'elle le devrait par rapport à d'autres exploitations agricoles, mais l'autre aspect de la question est que si nous supprimions l'exemption pour toutes les exploitations agricoles, et pas seulement pour l'agriculture animale, nous ferions de tous les agriculteurs des ennemis et nous nous heurterions à l'argument de bon sens que les gens soulèveraient, à savoir que "nous avons besoin de manger et que la nourriture est déjà trop chère".
Cependant, votre suggestion est un meilleur choix, car je vois aussi une faille potentielle dans la signalisation des prix : une grande partie des émissions de l'agriculture animale provient de la production d'aliments pour les animaux, qui n'a pas lieu dans les exploitations d'agriculture animale proprement dites. Quoi qu'il en soit, la meilleure façon d'y parvenir nécessite un travail plus approfondi, et j'apprécie vraiment votre engagement !
Je pense qu'il s'agit d'une politique générale, et non d'un projet de loi à soumettre au HoC, donc je ne sais pas si nous devons être très détaillés.
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